vendredi 6 décembre 2013

LADY HAWKE : Poème


LADY HAWKE


Quand nos yeux se croisent au lever du jour,
Seule la vision apparente de notre amour,
Transformé en loup la nuit, je vis dans cette peau ;
Toi sur mon épaule le jour tu deviens oiseau ;
Sort jeté par un perfide démon,
Protégé et couvert par la religion.
Lueur du matin, lueur de l'amour,
Seule image de nos êtres liés pour toujours ;
La force des sentiments plus puissante que la mort,
La passion invincible plus forte que le maudit sort.

Valinor.over-blog.com

L'HEROIC FANTASY 2° PARTIE


LE HÉROS EN HEROÏC-FANTASY

Le personnage est un élément clé de l'intrigue en heroic fantasy, parfois aux dépens du monde qui l'entoure, ou des personnages secondaires peu développés. 

C'est souvent un solitaire, sans attaches, qui évolue dans des royaumes en conflits, dans un monde violent et brutal. L'un des lieux communs les plus connus de l’heroic fantasy est le personnage de Conan le Cimmérien (ou Conan le Barbare) ou Kull créés par Robert E. Howard dans les années 1930, Druss et Waylander chez David Gemmell, Elric de Ménilboné et Dorian Hawkmoon chez Michael Moorcock, Fitz Chevalerie chez Robin Hobb, John Kenton en ce qui concerne Abraham Merrit dans le roman La nef d'ishtar, Kvothe chez Patrick Rotfuss...



Personnage souvent massif affrontant mille dangers dans de nombreuses nouvelles, il symbolise la force sauvage, non-civilisée mais aussi non-pervertie.


Généralement, c'est souvent un personnage masculin à l'esprit indépendant et doué de capacités, souvent guerrières. Sa moralité n'est pas toujours exemplaire, Eldin vole un joyau et saccage les taverne, Conan tue des centaines d'hommes, Fitz est un assassin, Druss une brute, Waylander un meurtrier cynique. Il semblent ne croire en rien, sinon qu'en eux même ou en leurs armes. De même, ils ne s'en embarrassent pas de scrupules et leurs motivations sont souvent personnelles et égoïstes : argent, survie, vengeance....



Lorsqu'il est accompagné, c'est souvent par un seul compagnon avec qui il entretient un puissant rapport de fraternité. Ainsi Fafhrd et le Souricier gris dans le Cycle de Épées sont deux amis inséparable, tout comme Eldin et David Hero dans la Terre des Rêves. Dans les séries télévisées nous avons comme exemple : Hercule et Lolaus, Xéna et Gabrielle



En effet, une des caractéristiques des héros de l’heroic fantasy est qu'ils ont des difficultés à s'installer durablement ou à fonder une famille. Ils vont de bataille en batailles, de combat en combat ; et lorsqu'ils aiment, leurs relations familiales sont souvent plutôt compliquées.



Les héroïnes d’heroic fantasy quant à elles, sont toujours célibataires et entendent le rester, conservant ainsi leur indépendance : Xena ; Sonia la Rousse, Raven (dans Le Cycle de Raven deRobert Holdstock). Mais dans la deuxième phase, les héros deviennent plus familiers et plus enclins à fonder une famille. Waylander adopte deux petites filles, Fitz finit lui aussi par se marier.



Mais dans la deuxième phase, les héros sont plus profonds et sont parfois saisis par le remords, ils ressentent enfin des sentiments humains et sont dotés d'une certaine moralité : Fitz reste fidèle à ses oncles et Waylander sauve et adopte deux jumelles. 





jeudi 5 décembre 2013

Tolkien : l'homme et son oeuvre



John Ronald Reul Tolkien naît le 03 janvier 1892 à Bloemfontein en Afrique du Sud.

A la mort de son père en 1895, sa mère retourne avec lui et son frère à Brirningham en Angleterre.

A la mort de leur mère en 1904, les enfants s'installent chez leur tante à Brirningham.

Durant son adolescence Tolkien entame à Oxford des études de langues et de littérature anglaise.

En 1914, il rédige le poème Le voyage d'Earendell, première graine de la future mythologie du Silmarillion.

En 1915, il est mobilisé, et après son mariage en 1916, il part pour la guerre en France où il participe à la Bataille de la Somme.


En 1917, année de naissance de son premiers fils, il commence à rédiger les premières esquisses du « Livre des Contes Perdus » qui deviendra plus tard « Le Silmarillion ».

En 1918, après la fin de la grande guerre, il rentre avec sa famille à Oxford.

Professeur à Oxford et à Leeds en littérature anglaise, ainsi que de langue anglo-saxonne, il n'aura de cesse de se passionner pour les racines de son pays dont il regrette une absence de mythologie.

Un jour en corrigeant des copies, il griffonne le mot « hobbit » sur le coin d'une page ; de là il va développer l'histoire de « Bilbo », et un monde appelé « Terre du Milieu ».
Grâce à ses études linguistiques, il élabore de nouvelles langues, notamment celle des « Elfes » qui selon lui symbolise la perfection.

En 1924, il publie une édition définitive du poème anglais Sire Gauvain et le chevalier vert. Tolkien continue à développer son univers de fiction, les Contes perdus sont laissés inachevés, mais il entreprend la rédaction en vers altératifs de l'histoire des Enfants de Hurin. 



Début, en 1926, de son amitié avec C.S. LEWIS auteur du monde de Narnia.

En 1936, année de sa conférence sur Béowulf il achève l’écriture de Bilbo le Hobbit.

Le livre paraît en 1937 publié par les éditions Allen & Uwin.



Les hobbits, pour Tolkien, sont la représentation du peuple anglais, très conservateurs, bons vivants et attachés à leur terre.


Son roman provoque un tel engouement que son éditeur lui recommande une suite.

Tolkien propose, alors une version du Silmarillion qui sera refusée par l'éditeur.

L'écriture du Seigneur des Anneaux lui prendra douze ans.

Les deux premiers tomes la Communauté de l'Anneau et les Deux Tours paraîtront en 1954, suivi par le Retour du Roi l'année suivante.



En 1959, il prend sa retraite. 

Le travail sur le Silmarrillion occupe ne pontillés les deux dernières décennies de la vie de Tolkien, sans qu'il parvienne à l'achever.

Il publie en 1962, un recueil de poèmes Les aventures de Tom Bombadil.



En 1967 paraît un conte Smith de Grand Wodton.

Edith Tolkien meurt le 29 novembre 1971, sur sa tombe Tolkien fait graver le nom de Luthien, en référence à une histoire de son légendaire qui lui avait été inspirée par la vision d'Edith dansant dans les bois en 1917.

Le 28 mars 1972, il est fait commandeur de l'Ordre de l'Empire Britannique par la reine Elizabeth II.

Le 2 septembre 1973, il décède à l’hôpital, Beren est inscrit sous son nom sur la tombe qu'il partage avec Edith.

Avec son amour du détail, pendant près de soixante-dix ans, Tolkien s'est attaché à construire son monde imaginaire: ARDA


LES PARUTIONS A TITRE POSTHUME

Publié en 1977, Le Silmarillion est du en grande partie au travail de Cristopher Tolkien qui dut rassembler en un récit cohérent les nombreux manuscrits de son père.

Ce roman raconte l'épopée tragique des enfants d'Illuvatar à travers les Âges du Monde et leur éternel combat contre Morgoth, le Valar noir.



Publiés en France en 1980, Les Contes et Légendes Inachevées, divisées en trois parties, sont consacrées chacune à un Âge des Terres du Milieu ;

Dans les contes du Premier Âge, on trouve des variantes des deux parties du Silmarrillion : l'histoire de Turin et celle de Tuor.

La partie Second Âge s'attache à détailler les histoires de Numenor et de la Lorien.

Quand au Troisième Âge, il est consacré à des sujets divers en rapport avec les événements du Seigneur des Anneaux, notamment sur la mort d'Isuldur, sur l'amitié entre le Gondor et le Rohan.





Publiés en 2 tomes originaux le Livre des Contes Perdus comprend notamment les premiers textes de l'histoire des Jours Anciens écrits par Tolkien entre 1915 et 1925.

Le schéma narratif initial est assez simple : Eriol, un marin, arrive sur l'île de Tol Eressëa et rencontre des gnomes qui lui racontent l'histoire de la Terre du Milieu.

Le premier tome est consacré au développement de la Mythologie, la création du Monde, les Valars, la venue des Elfes, la chute des deux arbres de Valinor, la fuite des Noldor et s’achève sur la venue des hommes.

Le second tome, propose une version différente de l'histoire de Beren et Luthien, une autre de l'histoire de Turin et Glaurung, les récits complets de Collier des Nains et a chute de Gondolin.










lundi 2 décembre 2013

LE JARDIN AUX MOINES





LE JARDIN AUX MOINES

Dans un enclos au bout d'un chemin vers l'infini,
Des pierres dans lesquelles il y eut des vies,
Tombeau au souvenir de leurs festoyances,
Mémoire de tant d'années d'insouciance.

Frappés d'une terrible malédiction,
Des âmes éternellement en perdition,
Aucun son, aucun murmure l'on entend,
Rien ne semble déranger le bruit du vent.

Le soir tombant nous embaume de sa fraîcheur,
Des picotements ne refroidissant jamais les cœurs,
Réminiscence de ce que fut ce lieu autrefois jovial,
Avant qu'une damnation ne le rende glacial.

valinor.over-blog.com

NOTA :

Le jardin des moines se situe dans la forêt de Brocéliande près de Threhoreunteuc. Ce monument mégalithique est aussi appelé « le jardin aux tombes ». La légende racont qu'autrefois des moines et des seigneurs peu en odeur de sainteté passaient leur temps à festoyer. Un jour Saint Meen les surprit et les incita à une vie plus monacale. Ne l'écoutant pas, leur punition ne se fit pas attendre : ils furent changés en pierres sur le lieu même de leurs festoyances.


ACROSTICHE LE SEIGNEUR DES ANNEAUX


LE SEIGNEUR DES ANNEAUX




Loin, tapis dans sa demeure,
Et répandant partout la peur,

Sauron, l'ennemi sans égal,
Engendra partout le mal,
Impitoyable, rusé et sombre,
Grand Seigneur parmi les Ombres,
Noirs furent ses grands desseins,
En secret il forgea l'Anneau,
Unique était-il, élevé bien haut,
Ruine fut plus tard son destin.

Dominant ses rivaux par la peur,
Et semant ci et là des pleurs,
Sauron le Grand était son nom.

Absolument tout puissant,
Nul ne fut plus terrifiant,
Nul ne fut plus méprisant,
En ce monde pourtant si grand,
Absolument rien ne l'effraie,
Un Hobbit pourtant l'a fait,
Xénophobie fut plus tard sa perte.

-par Gandalf le blanc

ACROSTICHE TOLKIEN


TOLKIEN





Talentueux conteur, maître du fantastique
On lit toujours, rêveurs, tes récits magnifiques
Luthien, Beren, Thingol, Elfes mystérieux
Kili, Thorin, Gimli, Nains forts et valeureux
Isildur, Aragorn, Hommes fiers et courageux
Et tous leurs compagnons, ces êtres merveilleux
Nous entraînent sans cesse en Terre du Milieu. 
-par Tar-Ciryatan